Lorsque j’arrive à Bogotá avec mon amie Isa début de mars, c’est dans l’idée d’y passer une dizaine de jours pour préparer un petit peu la suite et repartir dans la foulée… mais c’était sans compter sur la grande hospitalité de mon ami Julian, de nombreuses supers rencontres, le salon du tourisme ANATO, des présentations dans des universités… et le renouvellement obligé de mon matériel informatique et audio-visuel en cours de route!
Comme à la Maison chez Julian
Il y a quatre ans, j’ai vécu et travaillé pendant quelques mois au sud de la Nouvelle Zélande, à l’hôtel Mercure de Queenstown. J’y avais rencontré Julian, nous étions tous les deux serveurs au restaurant de l’hôtel. A son départ, il m’avait dit que je serai toujours la bienvenue en Colombie. Il ne faut pas me dire des choses pareilles voyons ! A mon arrivée à Bogota, Julian ajoute « ma maison est ta maison, reste autant de temps que tu le souhaites. » Je le prends au mot, et me retrouve alors sa coloc, et celle de son frère Brian, sa petite amie Manu, son fils Aaron et sa maman Gladys durant tout ce mois de février!
Ce dernier mois fut une période un peu spéciale :
- Je venais de passer tout janvier à voyager à travers le nord-est de la Colombie avec mon amie Isa qui était venue de France me rejoindre pour partager un bout d’aventure ensemble.
- Juste avant, je m’étais « sédentarisée » durant un mois et demi sur une plage magique du Panama, où j’étais tombée très amoureuse d’un garçon génial, mais à l’histoire impossible (comme dans les films…).
- J’étais donc sur le point de reprendre la route, après 2 mois et demi de « pause »; reprendre la route à travers ce nouveau continent, l’Amérique du Sud, pour vivre le deuxième chapitre de cette grande aventure et 10 mois d’itinérance de la Colombie a l’Argentine.
Chagrin d’amour, mon amie qui venait de partir… et… mon matériel audio-visuel et informatique qui commença à me faire de gros caprices… pendant quelques minutes j’ai considéré la possibilité de rentrer en France. Mais s’était sans compter le soutien de Justine et Mahery, mes collègues d’Hopineo, de Julian, Brian et Manu, et puis: le votre! Quelques confidences, bières de réconfort, rires et une campagne de financement plus tard (un grand grand merci à vous tous !), le sourire et la motivation sont de retour! Je me remets au travail pour préparer la suite qui s’annonce encore plus riche en apprentissages et travaux pour un tourisme responsable, et qui me réserve certainement encore de nombreuses belles surprises et rencontres.
Retour à l’Université: Côté Prof
Bogotá, ce fut aussi la rencontre avec Natalia (via mon professeur canadien de La Rochelle, merci D’Arcy !). Natalia est représentante GSTC (principale organisation internationale d’éco-tourisme) pour la Colombie et l’Equateur, mais aussi consultante et professeur. C’est ainsi que je me retrouve à l’Université Externado de Colombia devant une classe d’étudiants en 2eme année de tourisme à présenter mon HopTour d’Amérique Latine (cf photo au début de l’article). Je renouvelle ensuite l’expérience quelques semaines plus tard avec Lorena (consultante et professeur rencontrée à Managua alors qu’elle terminait une étude pour le CBI et le ministère du tourisme du Nicaragua) et deux de ses classes à la fondation universitaire CAFAM.
Un jour j’aimerais bien être professeur. Ces échanges avec les étudiants sont un bon exercice! Le message que je leur transmets: avec un objectif clair, un peu de travail et de créativité, tout est possible. Depuis petite, j’ai toujours eu ce rêve de partir plus tard me « perdre » à travers le monde. Je n’ai jamais eu l’occasion de voyager avec mes parents. Je suis européenne (et ai donc la chance d’avoir un certain pouvoir d’achat), mais pas issue d’une famille riche non plus. Je suis convaincue que la super expérience que je suis en train de vivre est accessible à tous, et suis heureuse de pouvoir la partager. Peut-être cela inspire quelques étudiants?
La Pouvoir du Réseau
A Bogotá, grâce à LinkedIn, aux contacts de contacts et au salon du tourisme professionnel ANATO, j’ai multiplié les belles rencontres et me suis tissée un solide petit réseau dans le secteur du tourisme. Cela m’a aussi beaucoup aidé pour organiser plus facilement la deuxième partie du voyage à travers la Colombie. J’ai par exemple rencontré :
- Eleonore, une francaise co-fondatrice des guides d’eco-tourisme Tao et gérante de l’agence de voyage Aventure Colombia
- Gustavo et Edwin de Cotelco, l’assocation hôtelière et touristique de Colombie.
- Nicolas, écrivain pour les guides de voyage Petit Futé.
- Josefina, qui vient de recevoir le prix de la femme de l’année CAFAM pour son engagement et belle initiative de tourisme responsable et projet communautaire dans la région du Choco.
- Joakim, voyageur suédois et tour leader, avec qui j’échangeais via Facebook depuis plusieurs mois.
Et puis aussi, Juan Pablo, propriétaire d’Hacienda Venecia, une plantation de café et chambres d’hôtes à côté de Manizales qui allait devenir la prochaine étape de l’aventure… et de chez qui je vous écris aujourd’hui !