Je quitte finalement le triangle du café pour changer de thématique… si je vous dis salsa, vous me répondez ? Cali, bien sûr ! Je rencontre Federico, un uruguayen globe-trotteur et entrepreneur dans l’âme, et qui a réalisé le rêve de nombreux backpackers, celui d’ouvrir, non pas une, mais onze, auberges de jeunesse à travers trois pays d’Amérique du sud. Me voici donc pour un week-end festif au Viajero de Cali.
De l’Uruguay à la Colombie… et vice versa !
C’est grâce à ma nouvelle amie Cristina de Páramo Trek que j’établis le contact avec les hostels El Viajero, et son fondateur Federico. J’ai de la chance, Federico est justement dans le coin. Je retourne à Salento pour y faire rapidement sa connaissance avant de séjourner pour le week-end à son auberge de Cali.
Federico est uruguayen et a longtemps voyagé son sac sur le dos. Les auberges de jeunesse, il connait ! Il a ouvert il y a plusieurs années une première auberge à Montevideo, puis a dupliqué le modèle, en s’associant avec quelqu’un en local, au Paraguay, puis en Colombie, puis… ? Quel sera donc le prochain pays sur la liste ?!
Federico est aussi co-fondateur d’un espace de co-working à Montevideo (petite pensée à ma super copine Julie et ses encordées lyonnais !) et travaille sur le lancement d’une application smartphone spéciale bagpackers.
Federico n’hésite pas à faire confiance à ses équipes et déléguer au maximum, afin de se garder du « temps libre » qu’il utilise pour voyager et travailler avec des fondations. C’est d’ailleurs un des éléments faisant la différence: il essaie de donner une dimension environnementale et sociale et chacun d’entre de ces hostels en soutenant des initiatives de responsabilité sociale dans chacune des destinations : cf video publiée sur Hopineo à ce sujet.
Je suis admirative de tout ce qu’entreprends Federico, et le courant passe bien ! Je suis invitée à venir lui rendre visite en Uruguay ! L’Uruguay, ce serait un aller-retour de Buenos Aires à la fin de l’année si j’ai le temps… j’aimerais beaucoup, affaire à suivre!
Un Samedi Soir digne de ce nom
L’ambiance à l’hostel me rappelle un peu mon année Erasmus en Allemagne. Il y a de nombreux bagpackers voyageant des quatre coins du monde. Beaucoup voyagent seuls. Tout le monde fait doucement connaissance avec tout le monde, dans le dortoir, au bar, au bord de la piscine… Plusieurs rallongent même finalement leur séjour profitant de la bonne ambiance et de faire de petits groupes pour partir en excursion. Pas d’excursion pour moi, mais je profite d’un des « walking tours » de la ville (guidé et gratuit) pour apprendre un peu de la belle Cali.
El Viajero de Cali fête justement ses 2 ans ce samedi-là. Je suis invitée à partager le diner avec l’équipe. Après le show de la fondation « Cirque pour Tous » et une photo avec Mister Colombie, je me laisse convaincre et suit la troupe au bar à salsa « Tin Tin Deo ». Je ne me suis jamais sentie aussi peu sexy sur une piste de danse… la salsa à Cali, ça ne rigole pas !! Heureusement, je fais connaissance avec Carlos, puis David, qui s’improvisent profs de salsa (bien patients). Je finis par me débrouiller « à peu près » ! L’hostel propose un cours d’introduction à la salsa gratuit tous les jours à 19h. J’y avais appris en express les bases de plusieurs pas…
Le Lendemain, après une très courte nuit, j’ai rendez-vous à 9h avec David rencontré la veille, pour grimper du « Cerro », la colline aux trois croix. C’est le rendez-vous sportif des caleños il semblerait !
Culture-Fête-Sport : un week-end bien complet, et avec bien sûr aussi ma dose d’ordinateur pour ne pas changer 😉 Me voici prête pour débuter une nouvelle semaine : ma dernière semaine en Colombie…